Soprano
Margarita Polonskaya
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Alex Grigorev
alex@tact4art.com
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Ivana Tanovitski
ivana@tact4art.com
+38 5917817833
Ekaterina Yazykova
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Representation
Represented by
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Pablo Heras-Casado, Conductor
Calixto Bieito, Stage Director
Pablo Heras-Casado, Conductor
Calixto Bieito, Stage Director
Pablo Heras-Casado, Conductor
Calixto Bieito, Stage Director
Oksana Lyniv, Conductor
Robert Carsen, Stage Director
Oksana Lyniv, Conductor
Robert Carsen, Stage Director
Oksana Lyniv, Conductor
Robert Carsen, Stage Director
Eurydice Orphée et Eurydice in St-Guillaume, Strasbourg; recitals in l’Opéra de Nice-Côte d’Azur, l’Opéra de Toulon, and l’Opéra de Vichy; Mimi La Bohème at the Festival of the Grand Pays d'Autun; Pergolesi’s Stabat Mater with Maestro Cyril Diederich at the festival Les Concerts au coucher de soleil in Oppède; Tatiana Eugene Onegine at Ural Opera, next to Woglinde Das Rheingold, Suor Genovieffa Suor Angelica, Berta Il Barbiere di Siviglia at Opéra national de Paris.
Poppea L'incoronazione di Poppea, Ritualist Tan Dun’s Tea, Marguerite Faust at Mozarteum Salzburg, Pamina Die Zauberflöte at Immling Festival Germany, La Princesse L'Enfant et les Sortilège, Giulia La Scala di seta in Opéra national de Paris, Prince Ozia Scarlatti’s La Giuditta under the direction of Thibault Noally at the Auditorium Michel Laclotte in Paris; Lauretta Gianni Schicchi at Gnesin Academy of Music Moscow. Invited by Gustavo Dudamel she participated at the Carte blanche concert with Opéra national de Paris, concerts at Opera Garnier with Nil Venditti and Thomas Hengelbrock under the direction of Thibault Noally at the Auditorium Michel Laclotte, concert tour Female Composers and French Melody in partnership with the Palazzetto Bru Zane in Paris, Venice, and at the Internationale Musikfestspiele Saar.
Théâtre de l'Athénée || Rossini - La scala di seta - Giulia
Théâtre de l'Athénée || Rossini - La scala di seta - Giulia
Universität Mozarteum Salzburg || Gounod - Faust - Ah! je ris de me voir si belle
Universität Mozarteum Salzburg || Gounod - Faust - Ah! je ris de me voir si belle
...la soprano Margarita Polonskaya (Anna Maurrant, l’épouse promise à une fin tragique) pour son magnifique épanchement vocal.
La soprane russe Margarita Polonskaya excelle dans ce rôle d’Anna Maurran. On comprend pourquoi elle intégrera la troupe de l’Opéra à la rentrée prochaine!
Se détache Margarita Polonskaya (Anna Maurrant), soprano au medium charnu, aux notes liées et égales, destinée aux plus grands rôles du répertoire si elle sait conserver la probité et l’intensité avec lesquelles elle conduit chacune de ses interventions, dont un « Somehow I never could believe » empli de promesses pucciniennes.
Le grand air en ré bémol de Tatiana devenue Princesse Gremine domine comme attendu ce final tragique, et ce grâce aussi à la magnifique étoffe d’une voix lyrique sans défaut. La Polonskaya est bien une Tatiana idéale.
Dès sa première note, la soprano russe Margarita Polonskaya intime sa prestance en Iphigénie, rayonnant vers ses prêtresses (ses collègues chanteuses formant un chœur, chacune dans une travée de l'Amphithéâtre), vers le plateau et toute l'assistance. Sa voix allie la profonde chaleur de son assise grave et les résonances aiguës qu'elle contient dès le bas médium.
Margarita Ponlonskaya a étonné le public par la facilité et l’assurance avec laquelle elle projette sa voix et par la qualité d’une ligne vocale jamais mise en péril par l’écriture pourtant très tendue de l’air du second acte d’Iphigénie (qui a donné du fil à retordre aux plus grandes !).
Margarita Polonskaya est au centre de la soirée et de cette première distribution, en Giulia coiffée d’abord d’une perruque gigantesque et d’une nuisette avant de revêtir un tutu jaune canari.
Rôle central de la Scala di seta (ici commentée avec sa distribution A), Giulia trouve en Margarita Polonskaya une interprète de premier ordre. Voix riche et d’une totale aisance dans l’écriture rossinienne, la soprano russe mène la danse avec une irrésistible drôlerie.
Margarita Polonskaya, dans la peau de Giulia, concocte un irrépressible élixir appuyant une sorcellerie de la texture, à partir de vocalises à la fois flegmatiques et lascives. Elle personnifie une partie d’échecs entre démons intérieurs et tendresse, juxtaposée par des entraînants récitatifs menés à la juste vitesse comique. C’est à travers son seul phrasé que l’atmosphère générale s’adoucit, tergiverse ou s’envenime, en véritable maîtresse du tempo musical et théâtral.
Margarita Polonskaya au soprano à la fois pétillant et vif